Arrivée d'un frère et oncle

Il l'avait promis. Il lui avait dit qu'il viendrait.

C'était chose faite. Le voila, bien installé sur son cheval qui se présente aux grilles de l'Ordre. Il se demande un peu ce qu'il vient y faire, mais il l'avait promis. Elle lui avait parlé de page ... D'être page dans cet ordre, lui, qui avait été soldat dans l'armée Franc-Comtoise à tous les postes ou presque. Mais il avait promis quelques passes d'épée avec sa nièce, et il le ferait, sans retenue il lui avait dit, pour se venger de l'avoir fait tomber en taverne et lui apprendre les bonnes manières, non mais !

Personne à la grille, il se leva sur ses étriers pour essayer de repérer quelqu'un. Pas un chat, ou du moins il ne voyait lui personne. D'une voix forte pour tenter de réveiller ce lieu un peu endormi :

Youhou ?
Il y a quelqu'un ici ?

Messages : 13 Date d'inscription : 19/12/2008

Nouveau jour et nouvelle arrivée, décidément ça ne s’arrêterai jamais. Brahan était une fois de plus censé être devant la grand porte, poste qu’il occupé la plus part du temps avec le jeune Pierrot le chouchou de la gamine blonde.
S’il n’avait en premier lieu rien pensé de l’arrivé de la fille du chancelier, aujourd’hui il vouait une certaine rancœur envers elle, rancœur animé par le fait qu’il se sache dirigé par elle.
Il en aurait été différemment s’il elle avait était un homme, même de tout juste 16 ans.
De ce fait chaque fois qu’il pouvait lui désobéir, de la plus petite manière que ce soit, il le faisait, façon aussi de pourquoi pas la pousser à bout et de rendre son tablier.

Planqué à l’abri de la chaleur dans le cabanon de l’entrée il entendit les pas d’un cheval mais n’en sortit pas pour autant. Apres tout si on pourrait lui reprocher de ne pas avoir était à son poste on lui reprocherait à elle de ne pas avoir su mener à bien sa mission.
Le Pierrot venait tout juste d’être appelé par le sergent et il profitait donc tout seul du spectacle.

L’homme qui arrivait semblait chercher quelqu’un, puis fini par héler :

Youhou ?
Il y a quelqu'un ici ?

Brahan plissa le nez, il ne fallait pas que le visiteur attire tout le castel à la porte avec ses cris, il préféra alors aller à son encontre.

De son pas lourd, il planta sa massive silhouette devant celle du visiteur.

Que puis-je faire pour vous messire ?

Planté sur ses étriers, il regardait un peu partout se demandant presque s'il y avait un garde ici. Fort heureusement, alors qu'il tournait le regard d'un côté, il entendit une vois derrière lui. Apparemment oui, il y avait quelqu'un. Il se retourna vivement et il vit un homme d'un allure peu amène et d'un carrure assez impresssionnante, mais pas assez pour impressionner le Vicomte, il en avait vu d'autres.

Bonjour,
Je suis Léonin de Monmouth, j'ai été invité par Demoiselle Ilays et aussi par le Chancelier Quinlan. Vous pouvez m'y conduire ?

Tout en lui parlant, il venait de s'assoir sur sa selle.

Messages : 13 Date d'inscription : 19/12/2008

« Bondiou encore un qui vient pour voir la gamine »Se pensa le vieux garde.
Décidément que faisait elle donc pour attirer les gens, était ce ses cheveux dorés qui attiraient tel le soleil attire les papillons.
Brahan regarda l’homme et lui dis :

J’dois m’en aller querir l’intendante, si vous voulez bien attendre quelques instants de plus.
C’est pas que … mais d’habitude on est deux …

Il se demanda pourquoi il cherchait à s’expliquer peut être une façon de se faire pardonner de sa maladresse quelques instants plus tôt.
Et le voila parti en direction du bureau de l’intendante.

Ilays était à son bureau quand elle eu la surprise de voir le vieux garde arriver pour lui annoncer la visite de son oncle. D’habitude c’était plutôt le Pierrot qui venait, elle savait que lui ne l’apprécier guère et si elle n’avait pas tenu rigueur des propos préalablement entendu et ceux qu’on lui avait rapporté, elle se méfiait quand même des réactions de l’homme.

Un certain Léonin de Monmouth est à la porte d’entrée et demande après vous ou le chancelier.

L’échange était bref mais correct, ilays sourit, ravie de voir qu’un peu de bonne volonté soit enfin venu de la part de ce garde bourru.

Merci, j’arrive de suite pour le recevoir

La petite blonde laissa choir ses activités pour suivre le garde jusqu'à la grand porte.
Arrivée sur les lieux elle ne pu retenir un franc sourire de satisfaction de voir son oncle adoré à la grille.
Si en taverne elle se montrait pour le moins câline et joviale, lorsqu’elle était à l’ordre et d’autant plus dans son rôle d’intendante elle n’oubliait pas les us et les coutumes.

Elle s’approcha jusqu'à hauteur de Léonin.

Mon oncle quel grand plaisir de vous revoir si vite.

Au fond d’elle, elle bouillonnait d’avoir une énième étreinte de sa part mais les convenances surtout devant les gardes la poussait à plus de retenu.

Si vous voulez bien me suivre, nous allons déposer votre monture aux écuries et puis nous iront voir le chancelier, votre frère. Je suis sure qu’il sera tout autant ravi que moi de vous revoir.

Ilays entraina léonin aux écuries ou elle manda à un palefrenier de s’occuper du cheval avant de prendre la direction du bureau de Quinlan.

Après s'être présenté, celui qui devait être le garde de l'entrée disparut. Heureusement que Léonin était plutôt du genre patient, on pouvait même dire qu'il était très patient. Il était assis tranquillement sur sa monture à regarder encore un peu autour de lui. C'était la première fois qu'il mettait les pieds dans cette région de Franche-Comté. Il n'avait jamais eu l'occasion auparavant d'y venir une seule fois.

Puis, voyant des personnes revenir, il mit pied à terre, cavalier dans l'âme depuis si longtemps il aimait quand même le plancher des vaches Montbéliardes. Il regardait qui s'approchait avant de se rendre compte que c'était tout simplement sa nièce Ilays. C'était elle qui l'avait invité à venir et il fit un large sourire, se préparant mentalement mais surtout physiquement à recevoir dans ses bras une furie blonde qui lui sauterait au cou comme d'habitude.

Ilays a écrit:: Mon oncle quel grand plaisir de vous revoir si vite.

Si vous voulez bien me suivre, nous allons déposer votre monture aux écuries et puis nous iront voir le chancelier, votre frère. Je suis sure qu’il sera tout autant ravi que moi de vous revoir.

Il était étonné, qu'est-ce qu'il lui arrivait ?
Elle était malade ?
Elle était fâchée ?
Mais pourquoi qu'elle me saute pas au cou comme d'habitude ?

Ah, mais oui ! Les convenances, le protocole tout le blabla habituel ...

Bonjour ma Nièce. Je suis très heureux moi aussi de vous voir ici.
Je vais vous suivre pour que vous m'indiquiez le chemin ...

Confiant le cheval à un des palefreniers, il suivit Ilays.