La fin de la journée approchait lorsqu’un des gardes de faction crut apercevoir quelque chose dans les campagnes environnantes. Il avait bien vu. Après quelques instants, Il distingua clairement trois cavaliers dont l’un d’eux portait une oriflamme.
Comme l’exigeait la procédure, il analysa la situation, conclut qu’il n’y avait aucun risque immédiat pour le castel et appela le sergent de garde afin d’identifier l’oriflamme qu’il ne connaissait pas.
Le sergent Identifia l’oriflamme comme étant celui des compagnons du Tau, organisation connue. Aucune visite officielle n’avait été annoncée, mais il était rare qu’une délégation ne se déplace que pour visiter. Aussi il prit sur lui d’envoyer un ses hommes quérir un des responsables de l’ordre afin qu’il puisse accueillir les visiteurs.
Après quelques longs instants, les cavaliers étaient suffisament proches pour être vus disctinctement. Ils étaient armés mais pas hostiles. Aussi, sur de son fait le sergent descendit en direction de la porte afin d’aller leur ouvrir. Alors qu’il donnait ses ordres, il entendit une voix forte quoiqu’un peu étoufée par la porte :
«Bien le Bonjour ! Nous sommes la délégation de Monseigneur Tibère d’Arcis, Archevêque de Malines dans les Flandres ! Notre bannière est celle des Compagnons du Tau, Ordre Militaire reconnu par Rome, le Pape et la Sainte Eglise ! »
Alors qu’il ordonnait à ses hommes de se hâter, il entendit encore :
«Nous aimerions pouvoir rencontrer le Seigneur ou le responsable d’ici-lieu. »
Enfin la porte s’ouvrir et le sergent put aller à la rencontre des cavaliers. Il s’identifia et dit :
« Bienvenue à vous messires, j’ai fait quérir un de nos responsables, il retrouvera la personne qui parle en votre nom dans le bureau de l’intendant. Je vous guiderais de suite jusque là. »
Retentit alors une voix derrière lui, celle du Chancelier :
«Merci, sergent. Je suis là. »
Il s’avança vers l’homme qui avait mit pied à terre. De loin, il l’avait identifié comme étant le le meneur de part ses atours, sa façon de se tenir et la déférence que lui manifestaient ses compagnons. De plus, c’était lui qui semblait s’était identifié.
En s’approchant il reconnu le diacre Octavian qu’il avait déjà croisé plusieurs fois. Une fois proche de lui il tendit la main et le salua chaleureusement :
« Bienvenue en notre commanderie, je suis le Chancelier de l’ordre, que puisje pour votre service ? »